Au fil de la couleur – Le groupe A4
Du 27/09/2008 au 17/10/2008
Jean DE BECKER, né en 1942 et formé à l’Académie de Molenbeek, peint des panneaux où la matière est l’élément essentiel. Quantité de constituants entrent en jeu : plastiques, résines, pâtes diverses, auxquels se mêlent filets, ficelles, baguettes, grilles, jute,…
« Sur ces surfaces très différentes les unes des autres, tantôt en surface, tantôt en profondeur, l’artiste laisse la trace d’inspirations diverses, marquées du signe de la claustration, des nœuds de la vie, du silence et de l’oubli, des rêves inaboutis dont on demeure prisonnier » (Stéphane Rey).
Ses œuvres évoquent « une Beauté mystique qui nous entraîne dans un mouvement ascensionnel vers un monde dont la révélation (…) nous reste cachée depuis la nuit des temps » (Wim Toebosch).
Roland LAVIANNE, né en 1948 (une bonne cuvée !), germaniste de formation, reste profondément attaché à la figure humaine, même si la déformation l’amène parfois au bord de l’abstraction. Les couleurs contrastées et les matières (gaze, sable) caractérisent sa peinture (acrylique et huile).
Après avoir longtemps jeté un regard acide sur les aspects déshumanisants et pervertis de notre monde, il a depuis 2003 basculé dans le ludique : petits personnages et animaux déformés s’entremêlent au hasard de la mise en place des matières.
En sculpture, il privilégie le bois. Dans l’arbre, il tire parti de ce que la nature lui propose mais ses préférences vont à la grume car celle-ci libère complètement l’imagination.
Roland Lavianne est l’auteur de la statue qui accueille les visiteurs dans le jardin d’entrée des Ateliers des Fucam.
Xavier VANHOLSBEECK, né en 1948 et diplômé en arts plastiques des écoles Saint-Luc à Bruxelles et des Académies de Bruxelles et d’Ixelles, a commencé par le Pop-art, travaillant avec des boîtes de conserve vides et aplaties.
A partir de 1975, il est conquis par Vasarely, évoluant vers l’Op-art (art optique) et le trompe-l’œil. Il passe donc de l’abstraction lyrique à des formes plus géométriques, utilisant désormais la gouache et le papier.
Nouveau virage dans les années ’80 : il transpose les formes géométriques sur toile et châssis, en utilisant de la peinture vinylique.
Depuis les années ’90, il s’est orienté vers le marouflage (collage de toile sur panneau) et la 3 D (cubes, pyramides tronquées, volumes déformés).